Olivier Serva, député de la Guadeloupe, a souhaité attirer l’attention de Gabriel Attal, ministre de l’Education, quant à l’inquiétude de nombreux parents d’élèves à l’égard du programme Edsens écrit par Sébastien Brochot.
« En effet, dit-il, si ce guide est conçu à destination des acteurs qui interviennent dans les écoles dans le cadre des séances d’information et d’éducation à la sexualité prévues à l’article L.312-16 du code de l’éducation et par la circulaire n°2018-111 du 12 Septembre 2018 relative à l’éducation à la sexualité, son contenu suscite de vives réactions.Par conséquent, Monsieur le ministre je souhaiterais savoir si un contrôle est effectué par vos services sur le contenu de ce type de programmes, servant de support aux éducateurs de nos enfants. »
Le Programme Edsens d’éducation affective et sexuelle a été écrit par Sébastien Brochot.
Il se compose de deux cahiers et de programmes de 7 séances à destination des intervenants qui co-animent avec le corps éducatif, les séances d’information et d’éducation à la sexualité prévues à l’article L.312-16 du code de l’éducation et par la circulaire n°2018-111 du 12 Septembre 2018 relative à l’éducation à la sexualité.
Ce manuel est rédigé par un auteur indépendant vis-à-vis de l’Education nationale. Il ne s’agit pas d’un support à destination des élèves mais d’une aide à la préparation des séances.
Ces séances font l’objet d’une préparation en amont avec les membres de l’équipe éducative et doivent se dérouler en présence et sous la responsabilité de cette équipe.
En outre, ces intervenants doivent être formés, issus d’associations détentrices d’un agrément national ou académique.
« Au regard de votre inquiétude et de l’extrême vigilance dont je fais preuve, je demanderai au ministre de l’éducation nationale, Gabriel Attal, si l’Etat a un droit de regard sur le contenu de ce type de programmes, servant de support aux éducateurs de nos enfants. Je lui demanderai également de veiller à ce que ces derniers n’outrepassent pas le cadre fixé par les textes susvisés et à la bonne formation des intervenants », a dit Olivier Serva.