Coronavirus en Guadeloupe : Des parents d’élèves manifestent contre le port du masque dès six ans
Coronavirus en Guadeloupe : Des parents d’élèves manifestent contre le port du masque dès six ans
- 23 février 2021
Image d’illustration d’une enfant portant un masque. - Ina FASSBENDER / AFP / AFP
(Article extrait du 20 minutes https://www.20minutes.Fr/)
ECOLE•Le masque était jusque là obligatoire pour les enfants de plus de 11 ans, mais l’arrivée du variant anglais du Covid-19 a nécessité la prise de cette nouvelle mesure
A compter de cette semaine, le masque est obligatoire en Guadeloupe pour les enfants à partir de six ans. Une mesure vivement contestée par plusieurs dizaines de parents d’élèves, qui se sont rassemblés devant le rectorat.
Jusque-là, compte tenu de sa situation sanitaire plus favorable, la Guadeloupe bénéficiait d’un aménagement de cette mesure, pourtant en vigueur métropole, grâce au décret préfectoral du 16 octobre, qui n’imposait le masque qu’à partir de 11 ans. Or, l’arrivée de variants sur le territoire a changé la donne. « Le port du masque devient obligatoire à l’école élémentaire », annonçait ainsi le Rectorat dans un communiqué, le 18 février.
« Manque d’aération et de climatisation »
Dans une lettre ouverte, les parents de l’école Fernande Bonchamps, à Pointe-à-Pitre, dénonçaient cette mesure, le 20 février mettant en avant « nos températures, et aujourd’hui notre carême durant lequel forcément il sera impossible pour nos enfants de supporter un masque toute la journée ; Sans compter nos écoles, nos classes à l’intérieur desquelles le manque d’aération, de ventilation, de climatisation est criant ».
Lundi, après avoir rencontré une délégation de parents d’élèves, mobilisés suite à des appels sur les réseaux sociaux, la rectrice d’Académie, Christine Gangloff-Ziegler a expliqué sur RCI Guadeloupe (Radio Caraïbes International) avoir convenu « de remonter leurs doléances auprès de notre ministère pour qu’ils en aient connaissance ». La mesure sera appliquée « progressivement » sur la semaine avec des « mesures de soutien » notamment « pour les familles en plus grande difficulté sociale », a encore indiqué la rectrice.